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Extension et restructuration du palais de justice de Besançon

Année de réalisation: 1996/2005

  • Maître de l'Ouvrage : Ministère de la Justice

  • Architecte: Atelier Henri Gaudin

  • Surface : 8 200 m S.U.

  • Montant des travaux : 16 000 0000 € H.T.

  • Mission: Economie : mission de base + EXE + Maîtrise d’œuvre d’exécution

Le palais de justice se situe dans le centre historique de BESANCON en plein cœur de la boucle du Doubs. Les travaux ont pour objet l’extension (phase 1) et la restructuration (phase 2) des locaux du Palais de Justice de BESANCON.

C’est un mouvement centrifuge qui dynamise désormais le fonctionnement du nouveau palais, lui donnant à la fois son unité, sa lisibilité et sa logique distributive. La véritable entrée est en effet au centre du dispositif spatial. Depuis la rue Mégevand, on pénètre librement dans la nouvelle cour en passant sous les voûtes gothiques sur lesquelles l’ancien bâtiment de l’école avait été construit. Quelques pas d’âne conduisent ensuite vers le hall d’accueil et la salle des pas perdus. De là, on accède directement aux salles d’audience et aux différentes juridictions.

Pour refermer l’îlot, deux corps de bâtiment sont construits, l’un rue Jean-Jacques Rousseau à l’ouest, l’autre rue du palais de justice à l’est, pour relier l’ancien palais à l’école qui borde la rue Mégevand au sud. Au centre, la salle d’assises du dix-neuvième siècle bloquait toute circulation par sa position perpendiculaire à l’axe d’extension. Sa démolition permet de libérer cet espace, l’ensemble du projet peut être réorienté nord sud, facilitant les flux entre le vieux palais et le nouveau. Cette démolition permet surtout de placer les fonctions symboliques majeures de la justice au cœur de l’îlot : Accueil, guichet unique de greffe, salle des pas perdus, salles d’audience, bureaux des président et procureur du tribunal de grande instance.

Sa position dans la boucle du Doubs et la création de deux niveaux de sous-sol a nécessité la réalisation de douze mois de fouilles archéologiques à l’abri d’une paroi moulée ayant permis la mise au jour des fondations d’une villa romaine et la découverte d’une mosaïque représentant BACCHUS.

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